Selon les résultats, la Coalition Macron « ensemble » remporte 245 sièges (38,6 % des votes), la coalition Nupes comprenant les partisans de Jean-Luc Mélenchon 131 sièges (31,6 % des votes), les Républicains 61 (7 % des votes) sièges et le Rassemblement national 89 sièges (17,3 % des votes).
La coalition macroniste Ensemble! a largement perdu la majorité absolue de 289 sièges à l'Assemblée nationale à l'issue du second tour des législatives dimanche, face à l'alliance de la gauche unie Nupes qui devient la principale opposition et à une très forte percée du Rassemblement national.
Symboles de la claque reçue, les défaites des chefs de file de la macronie à l'Assemblée, deux intimes d'Emmanuel Macron : le président Richard Ferrand, battu dans son fief du Finistère et le patron des députés LREM Christophe Castaner dans les Alpes-de-Haute-Provence. Également défaites, trois ministres - Amélie de Montchalin (Transition écologique), Brigitte Bourguignon (Santé) et Justine Benin (Mer) - devront quitter le gouvernement. Donc la France aura un nouveau cabinet.
Plus d'un électeur sur deux a boudé les urnes lors du second tour. L'abstention a encore progressé entre 53,5% et 54%, par rapport au premier tour. Mais elle n'a pas battu le record de 2017 (57,36%).
Macron avait besoin de 289 sièges pour obtenir la majorité absolue au parlement.
Macron a appelé les ministres qui n’ont pas pu gagner les élections à quitter le cabinet. Quinze ministres macronistes, dont la Première ministre française Elizabeth Borne, ont participé aux élections législatives.
C'est la première fois que le président n'obtient pas la majorité absolue des sièges lors des quatre dernières élections législatives tenues juste après l'élection présidentielle française.
Autrement dit, par le passé, les élections à l'Assemblée nationale française ont non seulement confirmé mais aussi renforcé la victoire du président gagnant aux élections présidentielles, une situation qui ne s'est pas concrétisée cette année.
Cela signifie que Macron devra inévitablement s'allier avec d'autres partis pour faire avancer ses objectifs.
Le Figaro avait précédemment rapporté que, selon les premières estimations, une coalition de partisans de Macron devrait fusionner avec les Républicains à l'Assemblée nationale, et que la coalition de la Gauche unie (Nupes) émerge désormais comme la première force d'opposition au sein de l'exécutif.
Dimanche (19 juin), les portes des bureaux de vote se sont ouvertes à 8h00 heure de Paris (10h30 heure de Téhéran) pour que les Français puissent clarifier le sort des 577 sièges de l'Assemblée nationale.
Sur la population française d'environ 67,5 millions d'habitants, près de 49 millions avaient le droit de voter.
L'importance de cette élection pour Macron était que si son parti avait une majorité écrasante au parlement, cela aurait ouvert la voie à la mise en œuvre de ses plans au cours des cinq années de sa présidence.
Au premier tour des élections dimanche dernier, la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale, dite la Nupes, est composée de la France Insoumise, de l'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), du Parti Communiste (PC) et du Parti Socialiste (PS), composé de partisans de Jean-Luc Mélenchon, a obtenu 25,6 % des suffrages.
Pendant ce temps, une coalition de partisans du président appelée "Ensemble" composée du parti Macron "République en marche", "Mouvement démocrate" (Modem), "Horizons" et "Action" des partis politiques de centre-droit, a réussi à obtenir 25,75% des voix.
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